Nous rencontrons Muriel, ses enfants Catherine et Damien, et sa belle-fille, Laura.
Muriel n’est plus, cependant elle est présente. Elle invite le public à assister à son propre enterrement. Elle questionne les sujets au cœur de l’actualité, les femmes, les hommes, l’égalité. Tel le fantôme de nos croyances, elle invite à ce que le silence ne soit plus la norme pour les futures générations.
Tout comme sa maman, Damien a été victime de violences dans sa jeunesse. En couple avec Laura depuis dix ans, il reproduit le schéma familial. Il se sent dans son droit même si face à sa sœur Catherine avec qui il a partagé son enfance, il perçoit le monstre qui l’habite.
Catherine est devenue une personne importante avec une belle situation. Elle vit seule et cherche à libérer une tendresse prisonnière de ses blessures.
Laura est une femme tombée amoureuse. Elle avait une faille dans laquelle il était possible de s’engouffrer pour la manipuler.
Trois femmes, un homme, plusieurs générations, quelques moments de vie dévoilés pour raconter un engrenage. Nous entrons dans l’intimité d’une famille. Leur histoire n’est plus un fait divers lu dans les journaux, nous sommes dans la rue et pourtant nous sommes chez eux, témoins de ce qu’ils vivent.
Parlez-moi d’amour : une production de la Compagnie les baltringues.